Toujours auréolé d’un grand prestige auprès du public, le métier d’hôtesse de l’air n’a jamais cessé de faire rêver. Dans la réalité, il s’agit toutefois d’un emploi de haute volée qui nécessite de nombreuses compétences et une importante résistance au stress et à la fatigue.
À bord des avions, d’un bout à l’autre de la planète, l’hôtesse de l’air et le steward assurent l’accueil, l’accompagnement, la sécurité et le confort des passagers. Regroupés sous l’appellation de personnel navigant commercial, ces métiers ont pour but de rendre le vol aussi agréable que possible en anticipant les besoins des occupants de l’avion.
En tant que représentants des compagnies aériennes, hôtesse et steward doivent donner la meilleure image d’eux-mêmes. Pour cette raison, présentation, courtoisie, patience et sang-froid sont les maîtres-mots du métier.
Hôtesse et steward sont amenés à communiquer avec des passagers venus des quatre coins du monde : la maîtrise de l’anglais courant est donc indispensable au bon exercice du métier. Si vous ne parlez pas bien cette langue, il est préférable de postuler pour d’autres domaines d’activité, par exemple pour des emplois d’hôte ou d’hôtesse événementiel.
L’hôtesse de l’air (et cela vaut tout autant pour son équivalent masculin, le steward) débute son travail bien avant le décollage de l’avion :
Une fois que l’avion est complet, les missions de l’hôtesse se prolongent au sol puis en vol :
L’hôtesse de l’air est la personne que les passagers voient en premier en montant dans l’avion, elle est donc l’image vivante de la compagnie. De sorte que sa qualité première réside dans une présentation irréprochable, qu’il s’agisse du port de l’uniforme ou de son contact avec les passagers.
Les vols sont parfois longs : l’hôtesse de l’air doit garder le sourire en toutes circonstances et faire preuve d’une courtoisie à toute épreuve pour traiter les demandes des passagers épuisés, et désamorcer les conflits éventuels. Elle doit se montrer disponible et surtout rassurante. Elle doit faire preuve d’une bonne résistance physique et nerveuse, d’un sens aigu des responsabilités et de beaucoup de sang-froid en cas de problème durant le vol.
Elle aime voyager aux quatre coins du monde et veille à ce que les passagers se sentent parfaitement en sécurité.
Elle possède enfin d’excellente capacités d’adaptation : employée essentiellement par les compagnies aériennes civiles (l’armée offre également quelques postes), elle est susceptible de travailler avec une nouvelle équipe à chaque vol. Ses horaires de travail, sur la base de 60 à 80 heures mensuelles (en fonction des compagnies), sont forcément décalés et tributaires des aléas techniques.
Le personnel navigant doit rester au top de ses aptitudes. C’est pourquoi les compagnies aériennes imposent aux hôtesses de l’air et aux stewards un stage de maintien des compétences, chaque année, ainsi qu’une visite médicale valable pour 2 ans. Toute défaillance a pour conséquence une perte provisoire ou définitive de la licence.
Pour accéder au métier d’hôtesse de l’air comme de steward, il faut justifier au minimum d’un niveau Bac (un Bac +2 étant appréciable) puis avoir suivi une formation professionnelle dédiée. Une expérience professionnelle commerciale ou hôtelière est toujours bienvenue.
Il est également nécessaire de remplir certaines conditions :
Bien que les exigences se soient réduites au fil du temps quant à la pratique des langues étrangères, le métier d’hôtesse suppose au minimum de pratiquer un anglais courant. Attention, car un anglais approximatif est la première raison de l’échec en formation. La maîtrise d’une deuxième ou d’une troisième langue est appréciable et peut ouvrir à des responsabilités plus élevées.
Dernier sésame nécessaire : le certificat CCA (pour Cabin Crew Attestation, ou certificat de membre d’équipage de cabine), délivré à l’issue d’une formation de 140 heures minimum. Cette formation est accessible via n’importe quel organisme agréé par la Direction générale de l’aviation civile.
La formation, payante (à partir de 1 500€), est validée par des épreuves théoriques et pratiques. Celles-ci se déroulent dans un centre agréé et visent à contrôler les aptitudes des candidats dans les domaines suivants : survie en milieu aquatique, gestion feu fumée, sécurité-sauvetage.
Si vous remplissez les conditions nécessaires et que vous souhaitez postuler, vous pouvez écrire spontanément à hotessejob ou cliquer sur les annonces affichées au bas de cette page.
Une hôtesse ou un steward débutants touchent 1 500€ bruts mensuels, hors primes. Le nombre d’heures travaillées diffère selon les compagnies.
L’accès au métier est plus difficile aujourd’hui qu’il ne l’était hier. Il est intimement lié à la bonne santé des compagnies aériennes, elles-mêmes tributaires de la conjoncture économique. Néanmoins, si Air France concentre les trois-quarts des postes, de nombreuses petites compagnies régulières ou low cost, en France comme à l’étranger, recrutent.
Au fil de sa carrière, une hôtesse peut évoluer dans le cadre de son métier, par exemple en changeant de classe cabine ou en passant des vols domestiques ou moyen-courriers à des vols long-courriers.
L’hôtesse de l’air peut encore avoir l’opportunité de devenir chef de cabine, afin d’encadrer l’équipe navigante, et pourquoi pas instructeur et chef des personnels navigants. Mais ces métiers sont très difficiles d’accès.